Causes et facteurs de risque
Les principales causes d'hypopion comprennent l'uvéite, une inflammation de la couche intermédiaire de l'œil, et la kératite, une inflammation de la cornée. D'autres facteurs de risque incluent les infections oculaires, les traumatismes oculaires et les réactions allergiques. Les maladies systémiques telles que la sclérite et les troubles auto-immuns peuvent également entraîner un hypopion.
Symptômes et diagnostic
Les symptômes de l'hypopion comprennent une vision floue, une douleur oculaire, une rougeur de l'œil, une sensibilité à la lumière (photophobie) et une diminution de la vision. Le diagnostic est généralement confirmé par un examen ophtalmologique complet, y compris l'examen à la lampe à fente pour évaluer la présence d'accumulation de cellules inflammatoires dans la chambre antérieure de l'œil.
Traitement et gestion
Le traitement de l'hypopion vise à contrôler l'inflammation sous-jacente et à prévenir les complications. Les options thérapeutiques peuvent inclure l'utilisation de collyres stéroïdiens pour réduire l'inflammation, des médicaments antimicrobiens en cas d'infection associée, et des cycloplégiques pour soulager la douleur et prévenir les adhérences de l'iris. Dans certains cas graves, une intervention chirurgicale, telle que la paracentèse ou la vitrectomie, peut être nécessaire pour drainer l'accumulation de cellules inflammatoires.
Complications et pronostic
Sans traitement adéquat, l'hypopion peut entraîner des complications graves telles que la perte de vision permanente, le glaucome, la cataracte ou la perforation de la cornée. Le pronostic dépend de la gravité de l'inflammation sous-jacente, de la rapidité du diagnostic et de l'efficacité du traitement. Un suivi ophtalmologique régulier est essentiel pour surveiller la progression de la maladie et ajuster le traitement en conséquence.
En conclusion, l'hypopion est une manifestation clinique importante d'inflammation oculaire qui nécessite une évaluation et une gestion précoces pour prévenir les complications et préserver la santé oculaire.
Sources :
- Akpek, E. K., & Gottsch, J. D. (2000). Immune Defense Mechanisms of the Ocular Surface. Ocular Surface, 2(3), 153–166. https://doi.org/10.1016/S1542-0124(12)70119-9
- Rathinam, S. R., & Rao, N. A. (2013). Uveitis in Developing Countries. Indian Journal of Ophthalmology, 61(6), 253–254. https://doi.org/10.4103/0301-4738.114070