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Selon un sondage, la grande majorité des Canadiens, soit 82 % d'entre eux, sont favorables à l'idée qu'un adulte capable de donner un consentement éclairé devrait avoir le droit de demander une évaluation en vue d'une aide médicale à mourir dans le cas d'un trouble mental grave et résistant aux traitements, entraînant des souffrances insupportables. Cette approbation se divise en deux catégories : 34 % la soutiennent fortement, tandis que 48 % la soutiennent modérément.
Source:ipsos
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Les demandes anticipées d'aide médicale à mourir permettent à une personne de formuler une demande pour mettre fin à sa vie par le biais de l'assistance médicale à mourir à un moment ultérieur, généralement lorsque la personne ne sera plus en mesure de prendre cette décision elle-même en raison d'une maladie, d'une incapacité ou d'une condition médicale grave.
Cela garantit que la volonté de la personne concernant la fin de sa vie soit respectée, même si elle perd sa capacité à s'exprimer à ce sujet à l'avenir. Les détails et les critères spécifiques entourant les demandes anticipées d'aide médicale à mourir peuvent varier en fonction des lois et des réglementations en vigueur dans une juridiction donnée.
La majorité des députés de l'Assemblée nationale ont exprimé leur soutien envers le projet de loi visant à élargir l'accès à l'aide médicale à mourir (AMM).
Cette nouvelle législation autorisera les demandes anticipées d'AMM, mais il est à noter que leur réalisation pourrait prendre jusqu'à deux ans. Cela signifie que les individus atteints d'Alzheimer devront faire preuve de patience avant de pouvoir formuler de telles demandes.
La ministre des Aînés, Sonia Bélanger, a expliqué que ce délai était nécessaire pour aligner la nouvelle version de l'AMM avec d'autres lois et le Code criminel.
En outre, la loi apportera des modifications à la loi initiale sur l'AMM, permettant à une personne de choisir le lieu où elle souhaite recevoir des soins en fin de vie. Cependant, cette pratique sera soumise à des réglementations strictes. Le projet de loi énonce désormais que "nul ne peut faire la promotion ou la publicité d'un bien ou d'un service fourni dans le cadre d'une activité commerciale en l'associant directement ou indirectement à l'aide médicale à mourir".
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L'élargissement de l'aide médicale à mourir au Canada pour les troubles mentaux est une avancée significative qui vise à défendre l'universalité de ce soin essentiel. Cependant, le Québec semble malheureusement être à la traîne dans ce domaine, en retardant l'extension de cette assistance aux personnes atteintes de troubles psychiatriques. Cette discrimination persiste depuis l'année 2015, malgré les différents gouvernements en place, tels que les Libéraux du Québec et la Coalition avenir Québec.
Il est grand temps de mettre fin à cette injustice qui laisse les personnes souffrant de troubles mentaux graves, tels que la dépression sévère, la schizophrénie, le trouble bipolaire et le stress post-traumatique, dans une situation de vulnérabilité. Il est impératif que nous avancions vers l'adoption d'un projet de loi qui permettra à ces individus de bénéficier de cette ouverture, garantissant ainsi l'égalité d'accès à l'aide médicale à mourir pour tous ceux qui en ont besoin, quel que soit le type de souffrance qu'ils endurent.
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La question de la souffrance des personnes atteintes de troubles mentaux qui se voient refuser l'aide médicale à mourir est un sujet complexe et émotionnellement chargé. Il est important de reconnaître que la souffrance mentale peut être extrêmement difficile et débilitante, et elle peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie d'une personne. Lorsque l'aide médicale à mourir n'est pas une option pour ces individus, cela peut soulever plusieurs problèmes :
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Soulffrance prolongée : Les personnes atteintes de troubles mentaux graves peuvent endurer une souffrance prolongée et insupportable, souvent sans perspective d'amélioration significative de leur état. Le refus de l'aide médicale à mourir peut signifier qu'elles doivent continuer à vivre avec une souffrance mentale constante.
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Perte d'autonomie : Pour certains, l'incapacité de choisir de mettre fin à leur propre vie en cas de souffrance mentale peut être perçue comme une perte d'autonomie et de contrôle sur leur propre destin.
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Stigmatisation : Le refus de l'aide médicale à mourir pour les personnes atteintes de troubles mentaux peut perpétuer la stigmatisation autour de la santé mentale. Cela peut donner l'impression que la souffrance mentale est moins valable ou moins digne d'attention que la souffrance physique.
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Besoins de soins mentaux insatisfaits : Certaines personnes peuvent chercher l'aide médicale à mourir parce qu'elles n'ont pas eu accès à des soins mentaux adéquats ou n'ont pas trouvé de traitement efficace pour leur trouble. Le manque d'accès à des soins de santé mentale appropriés est un problème majeur dans de nombreuses sociétés.
Cependant, il est important de noter que l'acceptation de l'aide médicale à mourir pour les troubles mentaux est encore controversée dans de nombreuses juridictions en raison des préoccupations éthiques liées à l'évaluation de la capacité mentale, à la réversibilité des troubles mentaux et à la possibilité de contrainte externe. Les législations et les pratiques varient d'un endroit à l'autre.
Plutôt que de se concentrer uniquement sur l'aide médicale à mourir, de nombreux professionnels de la santé mentale et militants insistent sur l'importance d'améliorer l'accès aux soins mentaux de qualité, de sensibiliser à la santé mentale et de lutter contre la stigmatisation pour aider les personnes atteintes de troubles mentaux à trouver un soutien adéquat et à améliorer leur qualité de vie.
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L'aide médicale à mourir (AMM), parfois appelée euthanasie médicale, lorsqu'elle est étendue pour inclure des personnes souffrant de maladies mentales graves et incurables, est un sujet de débat éthique complexe. Il y a des arguments en faveur et contre cette possibilité. Voici quelques-uns des arguments avancés en faveur de l'AMM pour les personnes atteintes de maladies mentales graves :
Soulagement de la souffrance : Certains défenseurs de l'AMM soutiennent que les personnes souffrant de maladies mentales graves peuvent endurer une souffrance psychique extrême et insupportable, tout comme les patients souffrant de maladies physiques graves. L'AMM pourrait offrir une option de soulagement de la souffrance pour ces individus.
Autonomie du patient : L'argument de l'autonomie personnelle est souvent avancé. Il soutient que les individus adultes et compétents devraient avoir le droit de prendre des décisions importantes concernant leur propre vie, y compris le choix de mettre fin à celle-ci, pour échapper à une souffrance insupportable.
Équité : Certains estiment que refuser l'AMM aux personnes atteintes de maladies mentales crée une inégalité dans l'accès aux soins de fin de vie. Ils soutiennent que les critères pour l'AMM devraient être les mêmes, qu'il s'agisse de maladies physiques ou mentales graves.