Affections du tractus respiratoire supérieur et de l'oropharynx
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Les tumeurs malignes du nez et des sinus paranasaux
Les tumeurs malignes du nez et des sinus paranasaux sont des néoplasmes rares mais graves qui peuvent affecter les structures nasales et sinusiennes. Elles se développent à partir des cellules épithéliales ou des tissus adjacents, et leur diagnostic et traitement sont souvent complexes en raison de la localisation anatomique et des potentialités de propagation locale et régionale.
Classification et étiologie
Les tumeurs malignes du nez et des sinus paranasaux peuvent être classées en plusieurs types principaux en fonction de leur origine cellulaire et de leur comportement clinique. Les types les plus courants incluent :
- Carcinome épidermoïde : C'est le type le plus fréquent de cancer nasal et sinusien. Il se développe à partir des cellules squameuses qui tapissent les voies nasales et les sinus paranasaux. Le carcinome épidermoïde est souvent associé à des facteurs de risque tels que le tabagisme et l'exposition à des irritants chimiques.
- Adénocarcinome : Cette tumeur maligne se développe à partir des cellules glandulaires des sinus, principalement des glandes muqueuses. L'adénocarcinome est souvent lié à des expositions professionnelles, telles que l'exposition au formaldéhyde ou aux poussières de bois.
- Sarcome : Les sarcomes sont des cancers rares qui affectent les tissus conjonctifs du nez et des sinus. Ils incluent des sous-types tels que le sarcome de Kaposi et le sarcome des tissus mous, et peuvent se présenter avec des symptômes variés.
- Lymphome : Les lymphomes sont des cancers qui se développent à partir des cellules lymphatiques. Les lymphomes des sinus et du nez sont souvent associés à des maladies systémiques telles que le lymphome de Hodgkin ou le lymphome non hodgkinien.
- Mélanome : Les mélanomes sont des cancers qui se développent à partir des cellules pigmentaires (mélanocytes). Bien que rares dans le nez et les sinus, ils peuvent présenter des défis diagnostiques et thérapeutiques importants.
Manifestations cliniques
Les symptômes des tumeurs malignes du nez et des sinus paranasaux peuvent varier en fonction de la localisation et de l'extension de la tumeur. Les manifestations courantes incluent :
- Congestion nasale : La présence de la tumeur peut entraîner une obstruction des voies nasales, provoquant une congestion et une difficulté à respirer par le nez.
- Écoulement nasal : Un écoulement nasal persistant, souvent avec des traces de sang ou du mucus purulent, peut être un signe de tumeur maligne.
- Douleur faciale : La douleur localisée dans la région du nez, des sinus ou du visage est fréquente et peut être persistante.
- Déformation faciale : Une déformation ou une asymétrie du visage peut se produire si la tumeur provoque une destruction osseuse ou une croissance locale.
- Lymphadénopathie : L'atteinte des ganglions lymphatiques régionaux peut être observée dans les cas avancés, souvent avec des masses palpables dans le cou.
- Problèmes visuels : Les tumeurs localisées près des cavités orbitaires peuvent provoquer des problèmes visuels tels que la diplopie (vision double) ou la diminution de l'acuité visuelle.
Diagnostic
Le diagnostic des tumeurs malignes du nez et des sinus paranasaux implique plusieurs étapes clés :
- Examen clinique : Un examen physique complet, incluant l'inspection des voies nasales et des sinus, est essentiel pour détecter les signes cliniques de tumeur.
- Imagerie : Des examens d'imagerie tels que la tomodensitométrie (TDM) et l'IRM sont utilisés pour visualiser l'extension de la tumeur, évaluer l'implication des structures adjacentes et guider les options de traitement.
- Biopsie : Une biopsie est nécessaire pour confirmer le diagnostic et déterminer le type histologique de la tumeur. La biopsie peut être réalisée par endoscopie nasale ou par prélèvement chirurgical.
- Analyse cytologique : Les tests cytologiques, y compris les analyses de fluides corporels ou les frottis, peuvent fournir des informations supplémentaires sur la présence de cellules tumorales.
Traitement
Le traitement des tumeurs malignes du nez et des sinus paranasaux dépend du type de tumeur, de son stade et de sa localisation. Les approches thérapeutiques incluent :
- Chirurgie : La chirurgie est souvent le traitement principal pour les tumeurs localisées. Elle vise à enlever la tumeur et les tissus environnants affectés tout en préservant les structures fonctionnelles du nez et des sinus.
- Radiothérapie : La radiothérapie est utilisée pour traiter les tumeurs qui ne peuvent pas être complètement enlevées par chirurgie ou pour les cancers localement avancés. Elle peut également être employée en adjuvant pour réduire le risque de récidive.
- Chimiothérapie : La chimiothérapie peut être prescrite pour les tumeurs malignes avancées ou métastatiques, souvent en combinaison avec la radiothérapie ou la chirurgie.
- Thérapies ciblées : Des thérapies ciblées et des immunothérapies peuvent être employées en fonction des caractéristiques moléculaires et génétiques de la tumeur.
- Soins palliatifs : Dans les cas où la maladie est avancée et incurable, des soins palliatifs peuvent être offerts pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie du patient.
Pronostic
Le pronostic des tumeurs malignes du nez et des sinus paranasaux dépend de plusieurs facteurs, notamment le type histologique, le stade de la maladie au moment du diagnostic, et la réponse au traitement. Les tumeurs diagnostiquées à un stade précoce ont généralement un meilleur pronostic, tandis que les tumeurs avancées avec une propagation locale ou régionale peuvent avoir un pronostic plus réservé.
Référence: https://drive.google.com/file/d/1djrgCdg_YQS3e-aTPTuwpjgF5wjP2MjM/view?usp=drive_link
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La fracture du nez
La fracture du nez est une blessure fréquente qui survient généralement à la suite de traumatismes directs à la région nasale. Étant l'une des fractures faciales les plus courantes, elle peut entraîner une déformation esthétique ainsi que des complications fonctionnelles si elle n'est pas correctement traitée. La fracture du nez peut affecter non seulement les os nasaux, mais également les structures cartilagineuses et les tissus mous environnants.
Physiopathologie
Le nez est composé principalement de deux os nasaux, de cartilage nasal, et d'autres structures osseuses et cartilagineuses qui forment la base du nez. Une fracture du nez peut se produire lorsqu'une force directe, telle qu'un coup, un choc ou une chute, impacte la région nasale. Cette force peut provoquer :
- Fracture des os nasaux : Les os nasaux peuvent se briser ou se déplacer, entraînant une déformation de la partie externe du nez.
- Fracture du cartilage nasal : Le cartilage nasal peut également être endommagé, ce qui peut affecter la forme et la fonction du nez.
- Lésion des structures internes : Les fractures du nez peuvent également provoquer des lésions des structures internes, telles que le septum nasal, pouvant entraîner une obstruction des voies nasales.
Manifestations cliniques
Les symptômes d'une fracture du nez peuvent varier en fonction de la gravité de la blessure et des structures affectées. Les manifestations cliniques courantes incluent :
- Douleur et sensibilité : La douleur au site de la fracture est fréquente et peut être accompagnée de sensibilité au toucher.
- Déformation du nez : Un changement visible dans la forme du nez, tel qu'une déviation ou un écrasement, peut survenir en raison de la fracture des os ou du cartilage.
- Œdème et ecchymose : Un gonflement et des ecchymoses autour du nez et des yeux peuvent se développer, donnant un aspect "yeux au beurre noir".
- Saignement nasal : Un saignement nasal (épistaxis) est courant à la suite d'une fracture du nez, surtout si la muqueuse nasale est endommagée.
- Difficulté à respirer : L'obstruction des voies nasales peut entraîner des difficultés respiratoires et une sensation de congestion.
- Déformation du septum : Une déviation ou une fracture du septum nasal peut provoquer une obstruction unilatérale des voies nasales et affecter la fonction respiratoire.
Diagnostic
Le diagnostic de la fracture du nez repose sur une évaluation clinique et des investigations complémentaires :
- Examen clinique : Un examen physique complet du nez et des structures faciales est essentiel pour évaluer la douleur, la déformation, et les signes d'œdème ou d'ecchymose.
- Imagerie : Des examens d'imagerie, tels que la radiographie ou la tomodensitométrie (TDM), peuvent être utilisés pour visualiser la fracture des os nasaux, du cartilage et des structures environnantes. La TDM est particulièrement utile pour évaluer les fractures complexes et les lésions associées.
- Endoscopie nasale : Une endoscopie nasale peut être réalisée pour évaluer les dommages au septum nasal et aux voies nasales internes.
Traitement
Le traitement de la fracture du nez vise à soulager la douleur, à rétablir la forme normale du nez et à préserver la fonction respiratoire. Les options thérapeutiques incluent :
- Gestion de la douleur : Des analgésiques peuvent être prescrits pour soulager la douleur associée à la fracture.
- Réduction de la fracture : Dans les cas de déviation ou de déplacement des os nasaux, une réduction manuelle (remise en place) des os peut être nécessaire. Cette procédure est généralement effectuée sous anesthésie locale ou générale, en fonction de la gravité de la fracture.
- Immobilisation : Dans certains cas, des attelles ou des dispositifs de soutien peuvent être utilisés pour maintenir les os et le cartilage dans leur position correcte pendant la guérison.
- Gestion des saignements : Les saignements nasaux peuvent être contrôlés par des méthodes telles que la compression nasale ou l'application de tamponnements nasaux.
- Chirurgie : Dans les cas graves ou compliqués, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour réparer les fractures complexes, le septum nasal ou les lésions associées.
- Suivi : Un suivi régulier est souvent nécessaire pour surveiller la guérison, évaluer la fonction respiratoire et traiter toute complication éventuelle.
Pronostic
Le pronostic pour une fracture du nez est généralement favorable lorsqu'une prise en charge appropriée est fournie. La plupart des patients récupèrent bien après un traitement adéquat, avec une restauration de la forme et de la fonction du nez. Cependant, des complications telles que la déviation persistante du septum ou des problèmes esthétiques peuvent nécessiter des interventions supplémentaires.
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Le trismus
Le trismus est une condition caractérisée par une limitation sévère de l'ouverture de la bouche, due à un spasme ou à une contraction des muscles de la mâchoire. Cette restriction peut rendre difficile la mastication, la parole et l'hygiène bucco-dentaire. Le trismus peut résulter de diverses causes, y compris des infections, des traumatismes, des troubles musculaires et des traitements médicaux.
Physiopathologie
Le trismus se produit lorsque les muscles masticateurs, notamment le masséter, le temporal et les muscles ptérygoïdiens, subissent une contraction prolongée ou involontaire. Cette contraction peut être causée par plusieurs facteurs :
- Infections : Les infections locales, telles que les abcès dentaires ou les infections des glandes salivaires, peuvent entraîner une inflammation et un spasme des muscles masticateurs.
- Traumatismes : Les blessures à la mâchoire ou aux structures environnantes, qu'elles soient dues à des accidents ou à des procédures médicales, peuvent provoquer une douleur et une restriction du mouvement de la mâchoire.
- Troubles musculaires : Des conditions telles que le dysfonctionnement de l'articulation temporo-mandibulaire (ATM) peuvent entraîner un trismus en raison de l'engourdissement et de la douleur musculaire.
- Traitements médicaux : Certaines interventions médicales, comme la radiothérapie pour les cancers de la tête et du cou, peuvent causer une fibrose des tissus mous et des muscles, entraînant une réduction de la mobilité de la mâchoire.
- Pathologies systémiques : Des maladies telles que la spondylarthrite ankylosante ou la polymyosite peuvent affecter les muscles de la mâchoire, provoquant des spasmes et une restriction de l'ouverture buccale.
Manifestations cliniques
Les symptômes du trismus peuvent varier en fonction de la gravité de la contraction musculaire et de la cause sous-jacente. Les manifestations courantes incluent :
- Limitation de l'ouverture buccale : Les patients peuvent avoir des difficultés à ouvrir la bouche complètement, avec une ouverture réduite qui peut affecter la mastication et la parole.
- Douleur masticatoire : La contraction des muscles masticateurs peut provoquer une douleur ou une gêne dans la région de la mâchoire.
- Difficulté à manger et à parler : La restriction de l'ouverture buccale peut compliquer la consommation de nourriture et la communication verbale.
- Inconfort et sensibilité : Les muscles affectés peuvent être sensibles au toucher et peuvent entraîner une sensation d'inconfort dans la région de la mâchoire.
- Spasmes musculaires : Des contractions musculaires involontaires et des spasmes peuvent survenir, aggravant la douleur et la restriction.
Diagnostic
Le diagnostic du trismus implique une évaluation clinique approfondie et des investigations complémentaires :
- Examen clinique : Un examen physique complet, y compris l'évaluation de la mobilité de la mâchoire, de la douleur et des symptômes associés, est essentiel pour identifier les signes de trismus.
- Imagerie : Des techniques d'imagerie, telles que la radiographie, la tomodensitométrie (TDM) ou l'IRM, peuvent être utilisées pour évaluer les structures osseuses et les tissus mous, identifier les causes sous-jacentes telles que les infections ou les traumatismes.
- Évaluation fonctionnelle : Des mesures fonctionnelles, telles que l'évaluation de l'ouverture buccale maximale et des mouvements de la mâchoire, peuvent aider à quantifier la gravité du trismus.
- Analyses laboratoires : Des tests sanguins ou des cultures peuvent être réalisés pour identifier des infections ou des pathologies systémiques.
Traitement
Le traitement du trismus vise à soulager les symptômes, à traiter la cause sous-jacente et à restaurer la fonction normale de la mâchoire. Les options thérapeutiques incluent :
- Traitement médical : Des médicaments anti-inflammatoires, des analgésiques et des antibiotiques peuvent être prescrits pour traiter les infections et réduire l'inflammation et la douleur.
- Thérapie physique : Des exercices de réhabilitation de la mâchoire et des techniques de relaxation musculaire peuvent aider à améliorer l'ouverture buccale et à réduire les spasmes musculaires.
- Chirurgie : Dans les cas graves ou persistants, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour traiter la cause sous-jacente du trismus, comme l'ablation d'un abcès ou la correction de problèmes structurels.
- Soins dentaires : Les soins dentaires appropriés, y compris le traitement des infections dentaires et des maladies parodontales, peuvent être essentiels pour soulager les symptômes de trismus.
- Gestion de la douleur : Des stratégies de gestion de la douleur, telles que des thérapies par la chaleur ou le froid et des techniques de relaxation, peuvent être utilisées pour améliorer le confort du patient.
Pronostic
Le pronostic du trismus dépend de la cause sous-jacente et de la réponse au traitement. Avec une gestion appropriée et un traitement ciblé, de nombreux patients peuvent retrouver une fonction normale de la mâchoire et une amélioration des symptômes. Cependant, un suivi régulier peut être nécessaire pour surveiller l'évolution et ajuster le traitement en fonction des besoins du patient.
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La laryngite allergique
La laryngite allergique est une inflammation du larynx causée par une réaction allergique à divers allergènes. Cette affection peut entraîner des symptômes variés et affecter significativement la voix et la respiration. La laryngite allergique est souvent associée à des allergies respiratoires telles que la rhinite allergique et peut survenir en réponse à des irritants environnementaux ou des substances spécifiques.
Physiopathologie
La laryngite allergique se développe lorsque le larynx, la partie du système respiratoire située entre la trachée et la pharynx, réagit à des allergènes. Les allergènes, tels que le pollen, les acariens, les moisissures, ou les poils d'animaux, peuvent provoquer une réaction immunitaire dans les tissus du larynx. Cette réaction entraîne une inflammation, une hypertrophie des tissus, et une production accrue de mucus, ce qui peut conduire à une irritation et à des symptômes cliniques.
Les mécanismes immunologiques impliqués dans la laryngite allergique incluent la libération d'histamines et d'autres médiateurs inflammatoires par les cellules immunitaires, ce qui provoque la dilatation des vaisseaux sanguins et l'augmentation de la perméabilité des tissus. Cette réponse inflammatoire entraîne une congestion, un gonflement et une irritation du larynx.
Manifestations cliniques
Les symptômes de la laryngite allergique peuvent varier en fonction de la gravité de la réaction allergique et de la durée de l'exposition à l'allergène. Les manifestations cliniques courantes incluent :
- Voix altérée : Les patients peuvent éprouver une dysphonie (voix rauque ou affaiblie) due à l'inflammation des cordes vocales et des structures laryngées.
- Gêne ou douleur de la gorge : Une sensation de douleur ou de gêne dans la gorge est fréquente, souvent accompagnée d'une irritation persistante.
- Toux : La toux peut être sèche ou productive, provoquée par l'irritation des voies respiratoires et l'accumulation de mucus.
- Difficultés respiratoires : Dans les cas plus graves, les patients peuvent ressentir des difficultés à respirer, particulièrement lorsqu'ils sont exposés à des allergènes.
- Changement dans la respiration : Une respiration bruyante ou sifflante peut survenir en raison de l'enflure et de l'obstruction partielle des voies respiratoires.
Diagnostic
Le diagnostic de la laryngite allergique repose sur une évaluation clinique approfondie et des tests allergologiques :
- Examen clinique : Un examen physique complet, y compris une évaluation des symptômes respiratoires et de la voix, est essentiel pour identifier les signes d'inflammation laryngée et d'irritation.
- Laryngoscopie : La laryngoscopie directe permet de visualiser les structures laryngées et d'évaluer l'étendue de l'inflammation et de l'hypertrophie.
- Tests allergologiques : Des tests cutanés ou des analyses sanguines peuvent être réalisés pour identifier les allergènes spécifiques responsables de la réaction allergique.
- Imagerie : Dans certains cas, des techniques d'imagerie telles que la tomodensitométrie (TDM) ou l'IRM peuvent être utilisées pour évaluer l'impact de l'inflammation sur les structures environnantes.
Traitement
Le traitement de la laryngite allergique vise à réduire l'inflammation, soulager les symptômes, et éviter l'exposition aux allergènes. Les options thérapeutiques incluent :
- Éviction des allergènes : Identifier et éviter les allergènes responsables est essentiel pour prévenir les symptômes de la laryngite allergique. Les patients peuvent être conseillés sur les mesures pour réduire l'exposition aux allergènes environnementaux.
- Médicaments antihistaminiques : Les antihistaminiques sont utilisés pour réduire les symptômes allergiques en bloquant les effets de l'histamine, un médiateur inflammatoire clé.
- Corticostéroïdes : Les corticostéroïdes oraux ou inhalés peuvent être prescrits pour réduire l'inflammation et l'enflure du larynx.
- Inhalateurs : Des inhalateurs contenant des médicaments anti-inflammatoires ou bronchodilatateurs peuvent être utilisés pour soulager les symptômes respiratoires et améliorer la fonction respiratoire.
- Thérapies complémentaires : Des mesures telles que les bains de vapeur ou les humidificateurs peuvent aider à soulager l'irritation et à maintenir une hydratation adéquate des voies respiratoires.
Pronostic
Le pronostic de la laryngite allergique est généralement favorable lorsque la condition est bien gérée et que les patients évitent les allergènes déclencheurs. Avec un traitement approprié, les symptômes peuvent être significativement réduits, et la fonction laryngée peut être restaurée. Cependant, un suivi régulier est souvent nécessaire pour surveiller la réponse au traitement et ajuster les mesures de gestion des allergies.
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La laryngocèle
La laryngocèle est une poche ou une dilatation anormale qui se forme dans le larynx, généralement remplie d'air ou de mucus. Cette condition rare peut provoquer divers symptômes respiratoires et vocaux en raison de la compression ou de l'obstruction des voies respiratoires. Les laryngocèles sont classiquement divisées en deux types : les laryngocèles internes et externes, selon leur localisation et leur présentation clinique.
Physiopathologie
La laryngocèle se développe généralement en raison d'une faiblesse dans la paroi du larynx, souvent au niveau de la membrane qui sépare la cavité laryngée de la paroi cervicale. Cette faiblesse permet la formation d'une poche qui peut se remplir d'air ou de mucus, créant une dilatation dans le larynx. Les laryngocèles peuvent être classées en :
- Laryngocèle interne : Se développe à l'intérieur du larynx, souvent dans la région du ventricule laryngé, et est généralement non visible de l'extérieur. Ce type peut entraîner des symptômes vocaux et respiratoires sans présenter de signe externe.
- Laryngocèle externe : Se développe à l'extérieur du larynx et est visible comme une masse cervicale. Elle est souvent le résultat d'une hernie de laryngocèle qui s'étend au-delà des limites normales du larynx.
Manifestations cliniques
Les symptômes de la laryngocèle varient en fonction de la taille et de la localisation de la poche. Les manifestations cliniques courantes incluent :
- Difficultés respiratoires : Les patients peuvent éprouver une dyspnée (difficulté à respirer) due à l'obstruction des voies respiratoires par la laryngocèle.
- Voix altérée : Les laryngocèles peuvent entraîner des modifications de la voix, telles que de la dysphonie (voix rauque ou altérée), en raison de la compression des structures vocales.
- Masse cervicale : Les laryngocèles externes peuvent se manifester par une masse palpable dans le cou, souvent augmentée par la toux ou la manœuvre de Valsalva.
- Toux et gêne de la gorge : Certains patients peuvent ressentir une irritation ou une gêne dans la gorge, accompagnée de toux.
- Sensation de plénitude : Une sensation de plénitude ou de pression dans la région du cou ou de la gorge peut être présente.
Diagnostic
Le diagnostic de la laryngocèle repose sur une combinaison d'examens cliniques et d'investigations par imagerie :
- Examen clinique : Un examen physique et une évaluation des symptômes permettent d'identifier les signes cliniques d'une laryngocèle, notamment la présence d'une masse cervicale et les symptômes respiratoires.
- Laryngoscopie : La laryngoscopie directe permet de visualiser les structures du larynx et de détecter la présence d'une laryngocèle interne. Elle aide également à évaluer l'impact de la laryngocèle sur les voies respiratoires et vocales.
- Imagerie : Des techniques d'imagerie, telles que la tomodensitométrie (TDM) et l'IRM, sont cruciales pour visualiser la taille, la localisation et l'étendue de la laryngocèle. Ces examens aident également à distinguer la laryngocèle d'autres pathologies cervicales.
- Évaluation fonctionnelle : Des tests fonctionnels, y compris des évaluations vocales et respiratoires, peuvent être réalisés pour mesurer l'impact de la laryngocèle sur la fonction laryngée.
Traitement
Le traitement de la laryngocèle vise à soulager les symptômes et à corriger la dilatation anormale. Les options thérapeutiques incluent :
- Observation : Les petites laryngocèles asymptomatiques peuvent être surveillées régulièrement avec des examens de suivi pour détecter toute évolution des symptômes.
- Chirurgie : La chirurgie est souvent nécessaire pour enlever la laryngocèle et réparer les structures laryngées. Les techniques chirurgicales peuvent inclure :
- Excision endoscopique : Pour les laryngocèles internes, une excision endoscopique peut être réalisée pour enlever la poche et réparer les structures laryngées.
- Chirurgie ouverte : Pour les laryngocèles externes ou volumineuses, une approche chirurgicale ouverte peut être nécessaire pour retirer la laryngocèle et réparer la paroi du larynx.
- Gestion des symptômes : Le traitement peut également inclure des mesures pour gérer les symptômes associés, telles que des médicaments pour la douleur et la gestion des difficultés respiratoires.
Pronostic
Le pronostic des laryngocèles est généralement favorable, surtout lorsque la condition est diagnostiquée tôt et traitée adéquatement. Les patients peuvent souvent bénéficier d'une récupération complète après un traitement approprié, avec un risque faible de récidive. Cependant, un suivi régulier est souvent nécessaire pour surveiller toute évolution ou complication potentielle.
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