La paralysie, qui se manifeste par une perte de la fonction motrice dans certaines zones du corps, peut être causée par une multitude de maladies et de conditions. Voici une liste étendue des maladies pouvant entraîner une paralysie :
1. Accident vasculaire cérébral (AVC)
- AVC ischémique : Un caillot sanguin bloque l’approvisionnement en sang d’une partie du cerveau, ce qui peut entraîner des déficits moteurs et de la paralysie dans une zone du corps.
- AVC hémorragique : Une rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau provoque un saignement, endommageant les zones cérébrales responsables des mouvements.
2. Traumatismes et lésions de la moelle épinière
- Lésion médullaire traumatique : Les lésions de la moelle épinière, par exemple, dues à des accidents, peuvent entraîner une paralysie partielle ou totale sous le site de la blessure.
- Paraplégie : Paralysie des membres inférieurs, généralement causée par une lésion de la moelle épinière thoracique, lombaire ou sacrée.
- Tétraplégie (quadriplégie) : Paralysie des quatre membres, généralement causée par une lésion de la moelle épinière cervicale.
3. Maladies neurodégénératives
- Sclérose en plaques (SEP) : Une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire attaque la myéline, le revêtement protecteur des nerfs, provoquant des symptômes variés, y compris de la paralysie.
- Sclérose latérale amyotrophique (SLA) : Une maladie progressive qui détruit les motoneurones, conduisant à une paralysie progressive des muscles.
- Maladie de Parkinson : Un trouble neurodégénératif qui peut provoquer une rigidité musculaire, des tremblements et parfois une paralysie partielle ou complète en raison de la perte de contrôle des mouvements.
4. Infections
- Poliomyélite : Une infection virale qui peut provoquer une paralysie aiguë, généralement des membres, en attaquant les neurones moteurs.
- Infections virales du système nerveux central (comme la méningite ou l’encéphalite) : Certaines infections peuvent provoquer une inflammation du cerveau ou de la moelle épinière, entraînant une paralysie.
- Myélite transversale : Inflammation de la moelle épinière, souvent causée par une infection ou une maladie auto-immune, qui peut entraîner des symptômes de paralysie.
- Syndrome de Guillain-Barré : Un trouble auto-immun où le système immunitaire attaque les nerfs périphériques, souvent après une infection virale ou bactérienne, entraînant une paralysie progressive.
5. Troubles neurologiques périphériques
- Neuropathies périphériques : Des troubles nerveux qui peuvent affecter les nerfs périphériques et entraîner une faiblesse musculaire ou une paralysie partielle.
- Paralysie de Bell : Une paralysie faciale soudaine et généralement temporaire d’un côté du visage, causée par une inflammation du nerf facial, souvent d’origine virale.
- Syndrome de Miller Fisher : Une forme de syndrome de Guillain-Barré, où la paralysie affecte principalement les muscles oculaires et la coordination.
6. Maladies auto-immunes
- Myasthénie grave : Une maladie auto-immune qui interfère avec la transmission des signaux nerveux vers les muscles, causant une faiblesse musculaire et parfois de la paralysie.
- Syndrome de Lambert-Eaton : Un trouble rare des nerfs périphériques, souvent associé à des cancers, qui entraîne une faiblesse musculaire progressive, pouvant conduire à la paralysie.
7. Tumeurs cérébrales et médullaires
- Tumeurs cérébrales : Des tumeurs dans le cerveau, qu'elles soient bénignes ou malignes, peuvent provoquer une paralysie, en particulier si elles affectent les zones responsables du contrôle moteur.
- Tumeurs de la moelle épinière : Les tumeurs dans la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie partielle ou totale, selon l'emplacement de la tumeur.
8. Troubles métaboliques et carences
- Carence en vitamine B12 : Une déficience sévère en vitamine B12 peut provoquer des dommages aux nerfs, entraînant une faiblesse musculaire, des troubles de la coordination et de la paralysie.
- Hypothyroïdie : Une fonction thyroïdienne insuffisante peut parfois provoquer une faiblesse musculaire, qui dans certains cas peut entraîner une paralysie.
9. Troubles vasculaires
- Anévrisme cérébral : Un anévrisme dans le cerveau peut provoquer une pression sur les tissus cérébraux, entraînant des symptômes neurologiques, y compris la paralysie.
- Ischémie cérébrale : Un manque de flux sanguin vers le cerveau peut endommager les zones du cerveau responsables des mouvements, entraînant une paralysie partielle ou totale.
10. Conditions liées à la grossesse
- Prééclampsie sévère : Une complication de la grossesse qui peut entraîner une pression artérielle élevée et des lésions des organes, parfois accompagnée de paralysie.
- Syndrome de l’homme enceinte (pseudotumeur cérébrale) : Une pression intracrânienne accrue durant la grossesse, pouvant affecter les fonctions nerveuses et provoquer des paralysies.
11. Conditions génétiques
- Dystrophies musculaires : Des maladies génétiques qui affectent les muscles, entraînant une faiblesse musculaire progressive, pouvant mener à la paralysie.
- Ataxie de Friedreich : Une maladie génétique affectant le système nerveux, qui peut entraîner des troubles de la coordination et de la paralysie.
12. Troubles circulatoires
- Embole ou caillot sanguin : Un caillot sanguin qui se déplace dans le système circulatoire peut bloquer les vaisseaux sanguins dans le cerveau, provoquant un AVC et entraînant une paralysie.
- Thrombose veineuse profonde (TVP) : Bien que généralement non associée à une paralysie directe, des complications de la TVP peuvent entraîner des lésions nerveuses qui causent une paralysie dans certains cas graves.
Conclusion
La paralysie peut résulter de nombreuses causes sous-jacentes, allant des AVC aux maladies neurodégénératives, en passant par des infections, des troubles métaboliques, et des lésions nerveuses. Si une personne présente une paralysie soudaine ou progressive, il est crucial de consulter immédiatement un professionnel de la santé pour un diagnostic et un traitement approprié.