⭐Plus de 8360 articles médicaux à votre disposition, une véritable mine d'informations pour nourrir votre curiosité. Chaque page vous ouvre la porte à un univers fascinant, où la science s'entrelace avec l'inspiration.

Le syndrome de Kaposi-Juliusberg (SKJ) est une forme sévère et progressive du sarcome de Kaposi (SK), une tumeur vasculaire, souvent observée chez les patients atteints du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et causée par le virus de l'herpès humain 8 (HHV-8). Cette maladie se manifeste par des lésions cutanées violacées et peut également affecter les muqueuses et les organes internes. Dans cet article, nous examinons les caractéristiques cliniques, le diagnostic et le traitement du SKJ, ainsi que les perspectives actuelles dans le contexte du VIH/SIDA.

Caractéristiques cliniques: Le SKJ se distingue par des lésions cutanées violacées, souvent multiples et diffuses, qui peuvent évoluer rapidement vers des formes nodulaires ou ulcérées. Ces lésions peuvent survenir sur n'importe quelle partie du corps, y compris les muqueuses, et peuvent entraîner des symptômes tels que des douleurs, des démangeaisons ou des saignements. Dans les cas avancés, le SKJ peut affecter les organes internes, tels que les poumons, le foie ou le tube digestif, ce qui peut entraîner des complications sévères.

Diagnostic: Le diagnostic du SKJ repose généralement sur l'examen clinique des lésions cutanées caractéristiques, associé à une biopsie cutanée pour confirmer le diagnostic et exclure d'autres conditions dermatologiques. Les tests de dépistage de l'HHV-8, tels que la PCR, peuvent être réalisés pour confirmer l'association virale. Chez les patients atteints de VIH/SIDA, un dépistage de la charge virale du VIH et des taux de CD4 est également essentiel pour évaluer le stade de la maladie.

Traitement: Le traitement du SKJ dépend de l'étendue et de la gravité de la maladie, ainsi que du statut VIH du patient. Dans les formes localisées, des options thérapeutiques telles que la chirurgie, la radiothérapie ou l'injection locale d'interféron peuvent être envisagées. Pour les cas plus avancés ou systémiques, une combinaison de chimiothérapie systémique, d'immunothérapie et d'antirétroviraux est souvent utilisée. Les thérapies ciblant spécifiquement l'HHV-8, telles que le ganciclovir, ont également été explorées.

Perspectives actuelles: Avec les progrès dans la prise en charge du VIH/SIDA, notamment l'utilisation généralisée des antirétroviraux, la prévalence du SKJ a diminué dans de nombreux pays développés. Cependant, il reste un défi majeur dans les régions où l'accès aux soins médicaux est limité et dans les populations à risque élevé, telles que les patients non diagnostiqués ou non traités pour le VIH. Des efforts continus sont nécessaires pour améliorer l'accès aux soins, renforcer les programmes de dépistage et de prévention, et développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour le SKJ.

Sources:

  1. Bower, M., & Nelson, M. (2015). Young people with HIV and the challenge of ageing: the UK CHIC cohort study. HIV medicine, 16, 56-57.
  2. Chetty, R. (2002). HIV/AIDS—A primer for pathology. Journal of Clinical Pathology, 55(1), 19-29.
  3. Chang, Y., Cesarman, E., Pessin, M. S., Lee, F., Culpepper, J., Knowles, D. M., & Moore, P. S. (1994). Identification of herpesvirus-like DNA sequences in AIDS-associated Kaposi's sarcoma. Science, 266(5192), 1865-1869.

Livres gratuits

Les raccourcis du web