Étiologie et transmission : Onchocerca volvulus est transmis par les piqûres de simulies, des mouches noires qui se reproduisent dans les rivières et les ruisseaux. Les larves de ce parasite infectent la peau et se développent en vers adultes qui migrent vers les tissus sous-cutanés, provoquant des nodules cutanés et des lésions oculaires caractéristiques.
Manifestations cliniques : Les symptômes de l'onchocercose comprennent des démangeaisons cutanées sévères, des nodules sous-cutanés, des lésions oculaires pouvant entraîner une cécité et d'autres complications dermatologiques. Dans les cas graves, la cécité peut survenir après des années d'infection répétée.
Diagnostic : Le diagnostic de l'onchocercose repose sur l'identification des larves microfilaires dans la peau ou les tissus sous-cutanés, ainsi que sur les manifestations cliniques caractéristiques de la maladie. Des tests sérologiques peuvent également être utilisés pour détecter les anticorps dirigés contre le parasite.
Traitement et prévention : L'ivermectine est le médicament de choix pour le traitement de l'onchocercose. Ce médicament est administré de manière régulière dans les programmes de lutte contre la maladie pour réduire la charge parasitaire et prévenir les complications graves. Les mesures de contrôle des vecteurs, telles que l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide, peuvent également contribuer à réduire la transmission de la maladie.
Programmes de contrôle : L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) coordonne les efforts mondiaux de lutte contre l'onchocercose à travers des programmes de traitement à grande échelle dans les régions endémiques. Ces programmes visent à éliminer la transmission de la maladie et à améliorer la santé des populations touchées.
Conclusion : L'onchocercose reste un problème de santé publique majeur dans de nombreuses régions du monde, en particulier en Afrique subsaharienne. Cependant, grâce aux efforts de prévention, de traitement et de contrôle des vecteurs, des progrès significatifs ont été réalisés dans la réduction de la prévalence de la maladie et de ses conséquences graves.
Sources :
- World Health Organization. (2021). Onchocerciasis (river blindness). WHO.
- Basáñez, M. G., Pion, S. D., Boakes, E., Filipe, J. A., Churcher, T. S., & Boussinesq, M. (2008). Effect of single-dose ivermectin on Onchocerca volvulus: a systematic review and meta-analysis. The Lancet Infectious Diseases, 8(5), 310-322.
- Taylor, H. R., & Murphy, R. P. (2013). Pathogenesis and treatment of onchocercal eye disease. Ophthalmology, 120(5), 895-904.